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ROUQUINE

Musique

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ROUQUINE

C’est en 2010 qu’on se rencontre tous les deux chez un ami commun et qu’on crée le groupe Babel avec deux autres musiciens.
Ce quatuor s’inscrit dans une veine rock-electro française et c’est durant les 8 ans d’existence de ce groupe qu’on va véritablement faire nos armes en live avec quelques centaines de dates explosives dont deux passages aux Francofolies, deux tournées en Chine, un stade en 1e partie de Johnny ainsi qu’une signature chez Warner pour un album qui ne verra jamais le jour.
Entre nous se tisse surtout une solide complicité basée sur l’amour du gros son et de la bonne bouffe ainsi qu’un humour qui peut faire marrer quand on a 15 ans d’âge mental. En parallèle on écrit et compose tous deux pour d’autres interprètes de la chanson, se frottant ainsi à la contrainte du sur mesure.

Suite à la dissolution de Babel, on se retrouve en studio comme en laboratoire avec pour seule ambition de « faire ce qu’on sent », sans savoir où on va.
Le compositeur est donc devenu citadin, l’auteur vit dans les coteaux.
Le premier a 28 ans, le second est son aîné de 16 ans et daron de quelques mômes. Qu’est-ce que c’est que ce truc ?

Ce truc a priori mal assorti va donc s’appeler Rouquine, histoire de pousser à fond l’aspect incongru. Comme si la réunion de deux mecs plutôt hétéro-normés ça donnait quand même du féminin, comme si nos inspirations associées avaient créé un précipité de couleur rouille. Bref comme si ça faisait un peu tache. De rousseur bien sûr.

Ça nous fait surtout marrer mais on n’y pense pas plus que ça, on est d’abord réunis par le plaisir de faire nos chansons sans autre contrainte que les règles qu’on s’impose, comme dans un jeu.
Pas d’âge pour être des sales gosses.

Les premiers titres viennent spontanément, le son trouve sa couleur et les mots donnent le ton. On va parler de nous, de ce qu’on vit et de ce qu’on voit.
Un peu romantiques, un poil punk.
L’interprétation se trouve aussi. Finies les voix poussées sur la corde raide. Influencée par l’urbain en général tant dans la prod que dans le texte, Rouquine a la mélodie généreuse pour parler des questions que soulève la parentalité d’aujourd’hui, de la relation humaine par techno-cocon interposé (cc Alain Damasio) ou des dernières 24 heures d’un cancéreux qui au son du gimmick solaire d’un orgue hammond va profiter de cette ultime journée « comme un salopard ».

 

Ces deux bruns dont l’un tire sur le gris chantent le spleen avec une ironie mordante, dans une langue explicite et poétique.
Les mélodies sont obsédantes et la tête bouge sur une électro-pop élégante et racée. Les mots sonnent comme des percussions.

L’amour, les mômes, la mort, le sexe…ça remue et ça fait marrer.
Rouquine aime bien James Blake et Boris Vian, Alt-J et Orelsan.
Jouant avec les codes urbains sur des thèmes actuels, Rouquine dépoussière la chanson et prend son public à contre-pied.

Rouquine c’est un scalp à deux têtes. L’une est celle de l’homme clavier/machines

et chanteur Nino Vella, compositeur de notre duo :
« Après m’être hissé sur le piano droit de mes parents pour rejouer les musiques qui résonnent dans la maison, j’étudie au conservatoire de Cholet (49) ma ville natale, où je fais mes gammes sur Debussy ou Oscar Peterson. En grandissant j’écoute aussi bien la chanson française de Renaud, le rap d’Eminem ou la pop néo-classique d’Agnès Obel. Aujourd’hui installé à Paris, il m’arrive de composer la musique d’un film, réaliser des chansons en studio pour de nombreux artistes allant de Nemir à Lord Esperanza en passant par Patrick Bruel ou Gauvain Sers, accompagner en live au piano des artistes tels qu’Yseult, Vianney ou Juliette Armanet.» L’autre tête pensante est celle du chanteur et auteur Sébastien Rousselet :
« Influencé par le parcours de vie d’écrivains tels que Kerouac et Bukowsky ainsi que par mes racines paysannes, j’ai longtemps mis une main dans le cambouis tandis que je lisais de l’autre. J’ai parfois taillé le granite tout en écoutant Radiohead et Gainsbourg. J’écrivais des chansons, j’enfilais une blouse d’aide soignant, puis je repartais en solo sur un festival avec ma guitare sèche.
Après quelques années passées à Londres et en Bretagne j’ai atterri dans les vignes au sud d’Angers où je vis toujours. Aujourd’hui quand je ne suis pas en concert, j’écris des paroles de chansons, des nouvelles, des contes pour mômes, je monte des spectacles avec des détenus ou des lycéens et j’accompagne des groupes musicaux sur leur travail scénique.»

Du sentiment mais pas de sentimentalisme. Rouquine assume un ton grinçant, des mots écrits et crus pour traiter frontalement de thématiques peu entendues, mais avec la distance nécessaire. Nos deux voix qui s’entremêlent, feutrées et triturées permettent aussi de maintenir cette distance.

On se sent prêts à tester nos premiers lives mais on est en 2020 et l’année n’est pas très musicfriendly. Alors on joue peu mais on continue de monter le show en résidence dans des lieux de l’ouest qu’on connait bien et qui nous soutiennent (6par4, Carré scène nationale, Jardin de verre…).

On a la chance d’avoir des partenaires de choix avec Périscope en tour et Rossinante en management, mais c’est en indé qu’on décide de sortir nos premiers titres en ligne, Cyborg et Les enfants sont des enfoirés.
Les ombres de James Blake et Alt-J planent pas loin, près des rimes riches et des fulgurances de Chaton et Orelsan.

Si on te donne des références c’est pour t’aider à nous ranger dans une case. Nous on s’en fout, la case a un double fond. Et on a hâte d’en sortir pour cramer la scène. Quoi qu’il en soit merci de lire ce petit topo alors qu’il y a tant d’autres bios à suivre des yeux.

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