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Amoure

Musique

313 - RVMA

GARÇONS ORDINAIRES

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313 - Rouge

CE REFRAIN-LÀ

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AMOURE

313

On a tous besoin d’Amoure. Surtout avec un «e» mais encore plus avec eux. Nicolas au chant, Thibault à la guitare et Julien à la batterie, ces «Garçons ordinaires» comme ils l’affirment sur leur premier album, ne le sont pas tant que ça car, si d’habitude, les lycéens se mettent à la musique pour draguer les filles, ils ont commencé à jouer plutôt pour se faire des potes. C’est ainsi qu’est née une sincère amitié que ces néo-trentenaires, biberonnés au rock anglais, ont construit depuis plus d’une décennie, à coup de «déconne», mais aussi de décibels, en intégrant respectivement divers groupes rock, garage et punk, et, en parcourant le monde pour en écumer les moindres salles de concert.

Forts de cette expérience solide comme le rock et au nom de la fratrie qu’ils forment désormais, unis par les liens sacrés de la musique, ils ont créé Amoure, du verbe Amourer à l’impératif. Un nom qui sonne comme une évidence pour ces trois garçons dans le vent tant ils savent aussi conjuguer à tous les temps des mélodies rafraîchissantes comme un rosé estival, destinées à faire durer l’été toute l’année. C’est le cas de leur deuxième single «Origami», un titre aux allures de tube fédérateur, accrocheur qui nous plie, certes, mais seulement à sa volonté farouche de nous faire danser jusqu’à ce que le sol se dérobe.

La déclaration d’Amoure? Aimons-nous! Un message comme un pied de nez au cynisme ambiant, qui se reçoit bien volontiers puisqu’elle s’accompagne de compositions pop et colorées aux accents eighties, nappées de synthés que ces boys next door originaires de Strasbourg, distillent tout au long de onze chansons immédiatement addictives («ADN», «Mexico»…) qui invitent au voyage, l’évasion.

Leurs morceaux en français se savourent comme des hits et dégagent une belle énergie que le groupe a envie de communiquer à son public («Les salles assises, ce n’est vraiment pas pour nous», disent-ils). On la reçoit de plein fouet quand on écoute, entre autres, «Strasbourg», un hymne plein de second degré à leur ville. Voilà bien des «Garçons ordinaires» à l’aise dans leurs Converse et dans leur conversation toujours profonde. Bien sûr, on le sait, les histoires d’amour finissent mal en général, mais celle avec Nicolas, Thibault et Julien commence à peine et est bien partie pour durer le plus longtemps possible.

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