Jeany James

Dans la vie, il y a les choix que l’on fait et ceux qui nous sont imposés.
Jeany James, bien que née à Paris en est l’exemple parfait. Enfant, elle suit ses parents. En Suisse d’abord, où elle passe ses premières années. Aux Etats-Unis ensuite, son pays d’adoption, celui dont elle parle la langue à la perfection. Elle y changera de maison “quasiment tous les ans”, y gagnant au passage la force d’adaptation et l’ouverture d’esprit qui forgent son caractère aujourd’hui.

Alors qu’elle n’a que 3 ans, son père, grand sportif amateur, lui met une raquette de tennis entre les mains. Jeany s’y accroche pendant 13 ans, volontaire, obstinée, travailleuse et compétitrice dans l’âme. Elle intègre la Chris Evert Academy et devient l’un des grands espoirs du tennis féminin junior. Dernière d’une famille recomposée de 7 enfants, Jeany est bercée depuis son plus jeune âge par la musique qu’écoutent les uns et les autres. Sa maman a emmené dans ses valises les disques de Patrick Bruel, de Jean-Jacques Goldman et de Céline Dion. Son papa, fan de musique caribéenne, la dépose chaque matin à l’école au son de la même chanson de zouk. Son grand frère quant à lui, lui fait découvrir, assis à ses côtés au piano, les mélodies d’Elton John, de Queen, de Prince ou de Michael Jackson.

Le premier déclic a lieu à l’âge de 14 ans. Jeany vient d’apprendre qu’un nouveau bébé est arrivé dans la famille de son frère. Elle s’assied au piano et, à l’oreille, compose sa première chanson. Encouragée par ses proches, elle n’arrêtera plus. Deux ans plus tard, alors qu’elle s’entraîne encore 6 heures par jour au tennis mais qu’elle passe tout son temps libre à écouter Lady Gaga, Katy Perry ou Sia, Jeany décide d’en apprendre plus sur le “music business” et va passer quelques heures au South Beach Studio, un studio d’enregistrement de Miami, où elle vit alors. Pur hasard, elle y croise Timbaland devant lequel elle interprète un titre a capella. Conquis, il lui met à disposition une équipe de 5 personnes pendant… un an et demi. À leurs côtés, elle apprend à travailler les sons, les textes, les mélodies: aucun aspect de la production musicale n’aura plus de secret pour elle. Bien sûr, pour avoir le temps d’apprendre les arcanes de ce nouveau métier, elle a dû renoncer à sa vie d’avant : “Papa, maman, le tennis ce n’est pas ma vie, je veux faire de la musique dorénavant”.

La suite est impressionnante de maturité : Jeanie décide qu’elle n’est pas encore prête pour ce métier, et malgré plusieurs propositions, ne se lance pas immédiatement dans l’aventure. “J’avais besoin de me trouver”. Pour cela, elle revient en France, ce pays qu’elle connaît si peu. Elle continue ses études, multiplie les rencontres, continue à écrire. Jusqu’à ce jour de 2019 où son chemin croise celui de son producteur Grégory Barata. Une confiance mutuelle s’installe entre le producteur et la jeune auteure-compositrice-interprète. Confiance grâce à laquelle, aujourd’hui, elle se sent enfin prête.

Ladies and gents, please welcome Jeany James !